Du coup on parle pas mal de East India Youth, de sa prod, son talent, sa jeunesse, qui empile les bonnes reviews sur les sites spécialistes (avant de passer à la moulinette des grosses écuries - Pitchfork en tête), mais son album reste un peu confidentiel. Alors on s'est dit que ce serait enfin l'avènement de Young Fathers, qui reviennent avec un nouveau projet couillu, abrasif puis délicat, mêlant tous les possibles, les rêves et les cauchemars de l'incroyable imaginaire du hip hop écossais tentant de breveter son engin, de se faire une place au menu d'une année qui s'annonce salée pour le genre (voir l'article des inrocks sur les 10 albums hip hop les plus attendus de 2014). Oui mais voilà, la sauce ne prend pas, et l'anonymat colle encore aux basques d'un groupe pourtant prometteur. On attend le sursaut, le soutien, que le web affiche parfois de manière si aléatoire à ses champions, en ne pouvant s'empêcher de penser qu'ils mériteraient une place de choix ce début d'année.
Le vrai premier consensus est l'accueil réservé à Warpaint, avec un album éponyme rempli de promesses et de belles idées. Une prod léchée, un mix basse / batterie à tomber par terre, du mystère et du rêve, Warpaint a tout pour s'imposer dans la catégorie poids lourd tant le boulot abattu impressionne après un 1er album shoegazeux un peu chiant.
On attend déjà demain avec impatience, et on profite les oreilles au chaud des prometteurs, des courageux et des anonymes qui trouvent une petite tribune ici.
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